Le début de l’été s’annonçait assez moyennement, avec un moral un peu dans les chaussettes comme vous avez pu le constater avec mon article coup de gueule sur la France et les Français, mais finalement il se poursuit plutôt bien puisqu’avec d’une part mon démarrage de l’activité stand up paddle qui m’a permit de me refaire un physique de rêve (ou presque) et surtout de m’oxygéner les neurones, et d’autre part mon voyage aux Philippines, tout se poursuit plutôt agréablement.
Je suis donc parti près de 3 semaines, avec ma copine, pour « tailler un bout de brousse » aux Philippines, un archipel de près de 7.000 îles qui n’a pour le moment pas encore été trop transformé en parc d’attraction pour touristes comme peuvent l’être des destinations telles que Bali ou la Thaïlande.
C’est ce que nous voulions, un peu d’authenticité, pour nous sortir du monde pas franchement « glamour » dans lequel nous vivons tous les jours ici en France, et on a pas été déçus du tout, parce qu’on a eu le dépaysement que nous voulions, et même plus.
Nous ne souhaitions pas visiter les grandes métropoles, et exit donc Manille qui de toutes façons ne nous attirait pas du tout. Nous avons donc passé dans un premier temps quelques jours sur l’île de Bohol, et avoir passé un peu de temps à proximité de lafondation Tarsier (voir https://www.tarsierfoundation.org/), nous avons ensuite décidé de concentrer les 2/3 du temps de notre voyage à l’île sauvage de Palawan, et en particulier aux villages d’El Nido et de Port Barton.
Il faut savoir que dans ces contrées lointaines le temps semble s’être arrêté par rapport à chez nous, et que de nombreuses choses sont très différentes, à commencer par les transports qui sont peu développés, très compliqués et toujours en retard. Par exemple, arriver à El Nido en provenance de Bohol relève d’un semi parcours du combattant (voir https://www.elnido.fr/venir.php pour vous en convaincre) avec des avions, des tricyles, des bateaux et des bus à prendre. De plus, tous les avions ont toujours au moins 30 minutes de retard, et on a même eu plus de 2 heures de retard pour notre vol retour d’El Nido à destination de Manille, via la compagnie privée ITI.
Ce que je retiendrais des Philippines, c’est que nous sommes en Occident allés trop loin dans le développement et la mondialisation, que nous vivons trop pour travailler au lieu de travailler pour vivre, et que si on a parfois l’impression qu’ils n’en ont rien a foutre de notre gueule, que le tourisme n’est pas encore complètement ancré pour eux comme un modèle leur permettant de gagner leur vie, ce n’en est que mieux pour la préservation de leur authenticité, qui nous fait tant défaut par chez nous.
Un beau voyage, qui nous pousse une fois de plus à nous poser des questions existentielles.
Laisser un commentaire